qu'est ce qu'être en guerre, suite.

Cette histoire de guerre me turlupine. J'apprends ce matin que Daech monte dans les Balkans des camps d' entrâinement afin de former des terroristes qui agiront en Europe. Un service de proximité du carnage en quelque sorte. Face à ça il est évident que notre dizaine d' avions de chasse et nos patrouilles de rue sont risibles. On est condamnés à attendre le prochain massacre, à vivre la peur au ventre, méfiants, haineux, repliés. Les belles manifs avec des slogans généreux, des "même pas peur", compationnelles et solidaires ne dureront pas longtemps. Le lien social tend dangereusement vers la rupture devant cette menace à laquelle s' ajoute le problème aigü de l' accueil des réfugiés. Les partis néo-fascistes se frottent les mains.

Il faut réagir, il faut se battre. Il faudrait former une légion européenne de volontaires  sur le modèle de notre légion étrangère. Pourquoi pas une légion internationale. Opérationnelle après 3 mois de classe. Une armée de libération. La civilisation ne manquera pas de volontaires pour aller la défendre. Le coût sera bien inférieur à celui que va nous coûter l' avenir que nous nous préparons dans les circonstances présentes. Car Daech se rit de notre molesse. Notre pusilanimité l' exite. Elle est un argument de choix pour ses recruteurs.

Et le peuple syrien nous sera reconnaissant infiniment.