Le premier choc passé

Depuis que l'humanité s'est mise en marche, la question fondamentale qu'elle a eu à traiter a été: comment limiter le pouvoir des chefs.

Depuis toujours l'oppression est venue des gouvernants. Le progrès a peu a peu libéré les peuples, la démocratie est apparue par saccades successives et elle a été considérée comme l'aboutissement de l'histoire. La démocratie c'est l'égalité et la liberté de tous dans cadre de lois garantissant l'intérêt général et protégeant les plus faibles. Mais les démocraties doivent toujours résister aux véléités de retour de la dictature. Car tout pouvoir, même démocratique, ne peut reposer que sur la force.

Aujourd'hui les grandes démocraties semblent débarrassées du risque de retour de tyrans, de rois ou de dictateurs. Le danger vient d'individus marginaux, de déséquilibrés et/ou de criminels qui par leurs agissements sont capables de rompre l'équilibre d'un monde. Quelques kalachnikofs, quelques kilos d'explosifs suffisent pour blesser grièvement un pays comme le notre. Le pousser à vivre dans la peur, la haine, n'osant plus s'exprimer librement, être sous contrôle policier permanent. Le nouveau danger,c'est la dictature des fous!

Bien sur on est solidaire de toutes les manifestations de rejet du terrorisme, on est ému par l'unanimité de la réprobation. Tout cela illustre, n'ayons pas peur des mots, la grandeur de notre pays, et ça fait chaud au coeur. Mais le combat engagé sera sans doute terrible et ne sera gagné que si nous sommes capables de résister à ce que souhaitent ces misérables,  si nous sommes capables de batir une société plus forte, plus juste, plus ouverte et plus solidaire. Plus sure de ses valeurs. Puisse la vision du précipice nous pousser dans la bonne direction.

Pour conclure citons Nietzsche: "vous n'aurez jamais que la morale qui sied à votre force".

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